
fonds de tiroir #3
Fonds de tiroir#3 (2007)
C’est sous les enseignes rouges que se matérialisent les résistances.
Contre le chavirement on se tient droit et souplement suspendu,
Au bord du vide, on demande sa place (aussi simplement que d’autres demandent leur route),
Et quelques regards, un peu d’attention autre que celle du miroir (à qui on dit, les yeux dans la transcription des yeux : « quoi, encore ? »).
Des retards de clémence à faire valoir, là, ici.
Les cendriers remplis les verres se vident
D’alcools trop forts, pour obliquer prêt à jaillir
Pour accepter de n’être ni perpendiculaire ni parallèle à l’horizon
Car cela se situe au niveau du tremblement
Des livres écornés au fond des poches.
Il faudrait un vrai piano,
Il faudrait une vraie nuit noire.